Bonsoir.
On dit qu'il faut toujours un début avant une fin, pourtant si c'est mon début, pour vous c'est une fin.
En soit ce n'est pas une finalité, si vous êtes un peu malin, vous pourrez commencer par la fin, et vous serez donc au début.
Bref!

A ceux qui connaissaient, j'étais à mes heures perdues la rédactrice du blog sans-prétention, malheureusement fermé et vidé par un homme aux intentions peu recommandables. Enfin, me revoilà.

Ecrivaine à ses heures perdues, souvent tard la nuit, lycéenne et cavalière dans la journée, amoureuse du rêve, de l'illusion, des nuits sous les étoiles et des heures de silence, je vais vous raconter son histoire à elle.
Elle, c'est moi, mais moi, ça n'intéresse personne, alors c'est d'elle qu'on parlera.
Elle était grande, tellement grande qu'elle touchait le ciel de ses deux mains en gardant les pieds sur terre.
Et elle pouvait le faire, du haut de son mètre soixante-quatorze, soixante-quinze avec l'épaisseur des chaussettes, elle était fier de son art, parce qu'elle avait cet art là, l'art de pouvoir toucher les deux bouts.
Elle avait dix sept années au compteur, mais personne n'aurait pu dire depuis quand elle écrivait ses histoires. Parfois rêvées, souvent vécues, toujours sincères. Régulièrement, fouillant dans des cartons, des vieux cahiers, elle retrouvait ses petits bouts de feuilles, de cartes postales qu'elle s'envoyait à elle-même, et ce faire part de naissance, elle y avait ajouté un petit mot, elle devait avoir 5 ou 6 ans tout au plus. Et puis elle y avait répondu... quand? A 8ans? 10ans? Et puis quelques années plus tard, revoilà ce petit bout de carton, et cette émotion d'une histoire entre elle et son passé.

Elle avait sa théorie sur les songes. Parce qu'on passe tous plus d'un tiers de notre vie dans le sommeil, elle vivait en deux fois. Dehors, c'était sa vie, la vraie, elle y vivait les évènements les plus tangibles, et puis la nuit, elle partait. Elle voyageait autour du monde, seule ou avec lui, elle ou eux, elle partait quelques heures, destination ailleurs, des plaines du Névada aux images du Nirvana, les albums d'Eels en fond sonore, le silence en répondant, elle quittait tout, tout pour ne rien manquer, tout pour vivre encore. Au delà du réel, c'était son monde à elle, le mien, le notre, là où l'impossible n'est rien [comme chez Adidas], là où le silence à des échos, là où le vent est illusion, l'illusion d'un souffle, un souffle d'illusion.

Bienvenus dans son monde.
Au revoir, à bientôt et merci d'avoir partagé tout ça.